Comment faire pour progresser en côte et s’améliorer en cyclisme pour la montagne : il y a quelques éléments clés : le poids, la puissance, le braquet …
Je passe volontairement sur la technique de la danseuse ou monter assis ! Je pense que je ferai un article bientôt, rien que là dessus …
Il faut avouer que beaucoup de cyclos en bavent dans les côtes. Les coureurs pro eux montent vite mais pas tous aussi vite les uns que les autres non plus : quand vous voyez ceux qui font la différence dans les cotes genre un Valverde dans le mur de Huy sur la flèche wallonne…
A votre avis il fait comment ? Et bien : il se connaît par cœur et connaît la côte par cœur…
Se connaître et connaître la côte : Pour monter vite une côte il faut savoir à quelle fréquence cardiaque on peut la passer et combien de temps on tiens à cette fréquence… Pour le savoir ? Il faut monter, remonter et encore monter de façon à avoir des automatismes et des repères …
Quand vous atteignez une certaine douleur ou niveau de respiration, avec l’habitude vous savez si vous allez pouvoir continuer et si oui combien de temps !
Pas de méthode magique désolé !
Si vous partez trop fort dès le pied de la montée, après quelques centaines de mètres vous serez submergé par l’acide lactique et devrez lever le pied avec les cuisses qui brûlent…
Votre vitesse en côte correspond à l’équation poids du cycliste par puissance développée.
A poids égal, celui qui montent le plus vite est celui qui envoi le plus de Watts en poussant sur les pédales ! Evident me direz vous, mais cela donne logiquement 2 clés pour progresser : le poids et la puissance…
Si vous perdez trop de poids, vous risquez de perdre de la masse musculaire et donc de la puissance : c’est là toute la difficulté de la gestion du rapport poids / Puissance.
Connaitre le parcours pour progresser ….
La côte en question ou je mesure régulièrement mes performances, j’ai du la faire plus de 300 fois en deux ans !
Ci dessous le segment strava des 300 derniers mètres de cette fameuse côte de 2 kms que j’arpente en permanence :
Dernièrement sur un de ces segments strava je faisais un top 8 en haut du mont des cats près de chez moi (une côte en Flandres française assez connue – 2 kilomètres à 6,9% avec des passages à plus de 12%).
Pas besoin de faire de longues sorties pour progresser en côte : réservez ça pour les sorties d’endurance. Si vous voulez progresser, travaillez en intensité sur des sorties d’une heure ou deux, c’est amplement suffisant. Si vous travaillez à haute intensité pendant 1 heure et demi, croyez moi vous serez déjà bien entamé et votre organisme mettra 24 à 48 h selon votre niveau pour récupérer !
Je vais avoir 45 ans en juillet mais je continue à progresser en côte…
Comment je fais ?
Je travaille en fractionné en côte actuellement et varie les exercices mais surtout, mes séances sont progressives :ma première séance de fractionné du cycle me fait monter 3 fois une côte de 2 kms.La deuxième 4 fois, la 3 eme 5 fois et avec des temps de récupération qui ont tendance à varier ou diminuer légèrement …
Je résume, pour progresser dans les côtes et être bon :
- Connaissance parfaite du parcours
- Augmentation de puissance liée à la planification de l’entraînement
- Perte de poids en étant à bloc sur la diététique
C’est dur d’y arriver ?
Oui… Très dur ! Dur de faire le métier. Dur de pousser sur les pédales encore plus fort quand on voudrait arrêter la séance et que les cuisses brûlent … Il faut une putain de motivation !
On est en pleine saison de barbecue !
Qui dit barbecue dit rosé => NIET
Poitrines de porcs à la mexicaine bien grasses => NIET
Cela en vaut il la peine pour progresser en côte ?
Quand au retour de ma sortie je synchronise mon compteur avec strava et que je vois que je continue à progresser : bon sang que c’est bon !!!!
Ça me fait penser aux quelques lignes de William Turnes sur son Facebook qui disait un peu la même chose et qui listait tous les sacrifices fait pour avoir le niveau qu’il a aujourd’hui…
Nb : William Turnes est un cyclo sportif français qui est au top des classements des cyclosportives de montagne malgré ses 44 ans.
Ne vous mettez pas de freins ni barrières psychologiques à votre progression, on m’aurait dit il y a 2 ans que je ferais la Time et finirais dans le premier quart du classement de ma classe d’age j’aurai bien rit aussi !!!
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Gaffe aux voitures sur vos routes d’entrainement…
A+ les amis
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