Dans la hotte du Père Noël cette année j’ai eu un nouveau bouquin sur le vélo : “les cols mythiques, dans la roue des grands cyclistes”.
En voilà une surprise qu’elle est bonne, comme surprise : je me suis régalé à le parcourir !
Les photos sont magnifiques prise soit pendant les courses soit sous un orage soit l’hiver dans la neige en plein été il y en a de toutes sortes toutes plus belles les unes que les autres
En fait on a pas uniquement les cols du Tour de France ou les cols français dans ces bonnes feuilles : au sommaire on a les Alpes françaises du Nord, les Alpes françaises du Sud, les Pyrénées, les Asturies en Espagne, les îles espagnoles, les Dolomites et les Alpes italiennes, les Alpes suisses et autrichiennes, etc …
J’ai appris plein de choses sur tous ces grands cols. J’ai appris des choses sur des cols que je connaissais forcément comme l’Alpe d’Huez, le Tourmalet, l’Aubisque mais aussi des cols que je ne connaissais pas en Espagne ou en Italie.
Chaque col est illustré par des photos bien sûr mais aussi par des récits ou anecdotes de champions ou journalistes sportifs. C’est captivant pour tout passionné de la montagne à vélo !
On y retrouve entre autre des commentaires de Stephen Roche Andy Hampsteen, Ivan Basso, Robert Millar, Geraint Thomas et plein d’autres.
J’aime particulièrement ce passage concernant le col du Stelvio (Italie, sommet à 2757 m, 70 virages en lacet (…)) vu par Ivan Basso :
“Pour moi le seul fait d’entendre prononcer le col du Stelvio suffit à me faire frémir. Pour une montée aussi longue il n’existe qu’une seule règle ne pas passer dans le rouge. Si vous poussez trop fort même si vous êtes en pleine forme vous n’arriverez jamais au sommet ! Dans les 5 derniers kilomètres on se trouve à 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer l’oxygène est rare, on suffoque. Il est rare d’assister à une attaque car la montée n’en finit pas. Lorsque qu’on atteint les derniers kilomètres la déclivité est très fort, on monte à peine 8 km heure à cet instant On a déjà parcouru 20 km de montée ce qui joue sur le physique : il suffit d’une petite accélération pour voir la queue du peloton être lâchée. L’ escalade effectue à elle seule la sélection inutile d’attaquer.”
Je trouve ça juste énorme comme description pour ce col. C’est un col qui est emprunté régulièrement par le Giro d’Italie.
L’ouvrage est sorti en octobre 2016 franchement c’est un magnifique bouquin pour un cadeau ou pour se faire plaisir à titre perso : franchement faut pas hésiter pour tous les amoureux des grands cols cyclistes ça vaut vraiment le coup d’œil !
Je vais devoir faire de la place dans ma bibliothèque….
Faites-vous plaisir ou faites plaisir à quelqu’un, vous ne serez pas déçu.
Bonne lecture à tous
A+
Séb
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