Juil 02

Retour aux affaires – reprise ou coup de moins bien ?

Salut les amis, ça fait un moment que je n’ai pas pû écrire. Pour pleins de raisons, mais vous vous en doutez peut être : ce satané Virus de M…. m’a coupé les pattes. Au propre comme au figuré.

Difficile période de mars à mai : confinement, maladie, Home Trainer, motivation, démotivation, difficile de reprendre l’entrainement !

Alors que je sortais d’un gros cycle PMA pour booster la bête en février et début mars : PAN, virus et confinement. Toutes les épreuves sur route annulées. Plus de cyclo, plus d’endurance, plus de préparation, plus d’objectifs … Autant dire que ma motivation en a pris un coup !

Et par dessus le marché, je tombe malade, difficultés respiratoires, pas de souffle, nez qui coule. Mais … pas de fièvre : alors virus ou pas virus ? Aucune idée vu que toute façon on était confiné, pas de tests possibles et c’est passé au bout de quelques jours. Sauf que physiquement j’en ai pris un coup aussi, j’ai bien mis 2 semaines à retrouver un peu de caisse et mes guibolles : alors que le moral était déjà en chute libre à cause de toutes ces mauvaises nouvelles …

Bon bref, mi mars j’étais pourtant pas mal : un CP20 à 336 watts sur Home trainer, une FTP estimée sur Strava à 319 et un test PMA à 398 watts par palliers lui aussi sur HT. Et là, ben comme tout le monde, confinement : le drame !

Et pour parachever le tout : ma saison de cylos, pour le peu que j’arrive à en faire chaque année, se termine en temps ordinaires fin juillet ou mi août au plus tard. Le ponpon quoi : zéro compétitions cyclo sport pour moi cette année !

Alors, pas le choix, faut se motiver, trouver de nouveaux objectifs …

Je suis donc parti dans l’idée de me préparer pour l’année prochaine : c’est loin me direz vous ? Oui, clairement, très loin mais le vélo a ceci de bien : c’est un foutu sport d’endurance, et on progresse année après année. Je ne peux pas progresser en explosivité à 48 ans mais en endurance ou au seuil pourquoi pas puisque c’est là ma faiblesse de routier flamand dans les cols. Maintenir et répéter un tempo élevé dans les cols pour accompagner les meilleurs.

Booster ma PMA par kilo

Pas compliqué : faut atteindre les 6 watts par kilos en PMA à la louche et taper minimum du 340 watts en CP20. La bonne blague !!! C’est ce que j’estime devoir atteindre pour jouer les podiums sur les parcours médio de mes cyclos. Sur les grands parcours, les cadors sont plus autour de 7 watts kilo en PMA, définitivement inatteignables pour moi…

Intervalles au seuil à 330 watts, mais compliqué de trouver de longues bosses à ce rythme !

Avec mes 66 kilos actuels et un bon 390/395 watts de PMA je frole les 5,9 – 5,95 watts par kilo de PMA, c’est pas mal mais il me manque un rien pour être à l’aise et accompagner les meilleurs chaque fois. Je l’ai vu l’année dernière sur la Granfondo Lubéron ou je gagne dans ma catégorie mais laisse filer le vainqueur, dans le premier col, on arrive avec mon groupe pour la 3 eme place à 1mn30 du vainqueur, c’est pas grand chose sur 80 kms…

Pas 36 solutions : je frôle les 400 watts sur mon CP5 (test PMA) mais je ne me fais pas d’illusion, à 48 balais pour booster sa PMA il y a un coup à faire pour prendre encore 10 ou 20 watts !!! Sur le papier c’est déjà difficile mais alors sur le terrain ! Je suis repassé déjà de 360 début janvier à près de 400 mi mars mais au delà c’est tendu quoi …

Alors, je suis à 66 kilos, pour 1m72 c’est pas mal mais pas tout sec, pas hyper affuté mais alors pour aller au-delà, ça devient vraiment difficile, en approchant des 50 ans avec mon passif et ma gourmandise pour descendre sous les 65.

Objectif avoué et officiel : descendre à 63 voire 62 kilos !

Même si je reste à 400 watts de PMA, cela nous fait 400/62=6,4 watts de PMA par kilo : c’est un gouffre à ce niveau. on dit toujours que 1 kilo = un peu moins de 5 watts gagnés. Si je perds entre 3 et 4 kilos, je gagne 15 à 20 watts.

Pourquoi une telle attention sur ces quelques kilos ?

Essayez juste de monter un col à 250 watts, puis la semaine suivante de monter le même à 270 watts : l’effort à fournir pour arriver à cette différence est juste énorme, je vous assure … A l’inverse, si vous accompagnez quelqu’un qui fait 4 kilos de plus, s’il monte à 250 watts, vous, avec 4 kilos de moins à la même vitesse que lui, vous ne serez qu’à 230 watts : c’est un peu simplifié mais dans l’idée c’est ça le rapport et l’intérêt des watts par kilos !

Voilà : il me reste un an pour passer de 6 à 6,4 watts par kilos !!!

On en reparle dans un an ?

A+ et faites gaffe sur la route !

Séb

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